La Cigale-Grand parcours - Année : 2006 |
Distance du parcours : 143.00 kms |
Résultats complets : Classements |
Résultats partiels |
Scratch | Nom | Club | Cat | Place/cat. | Trophée | Temps | Moyenne |
24/161 | VETTOR Thierry | CC St Drézéry | F | 8/27 | - | 4h10:20 | 34.27 km/h |
124/161 | FAURE Patrick | CC St Drézéry | F | 22/27 | - | 5h03:36 | 28.26 km/h |
La Cigale Qui aurait pu imaginer, au départ de cette nouvelle édition de La Cigale, que Michele Vettori de l'équipe Santa-Drezeria, se retrouverait parmi le Top 25 au terme des 143 kilomètres de course ? Certes, nous avions vu Vettori animer les Brevets de début de saison, y restant sans cesse aux avant-postes ; mais sans leur faire injure, il y a plus d'une demi-roue entre un Brevet et une cyclosportive de la notoriété de La Cigale. N'oublions pas non plus, même si seuls quelques initiés dont nous sommes avaient pu avoir accès à ces informations, que le beau Michele avait obtenu quelques honorables résultats en 2005, notamment à l'Ariégeoise où il avait fini 43ème au plateau de Beille. Mais de là à penser qu'avec la performance de ce week-end, il projetterait Santa-Drezeria dans le cercle très prisé des meilleures équipes de l'UCI Hérault Tour, il y a de la coupe de Puech Haut (leur nouveau sponsor sur lequel nous reviendrons plus loin) aux lèvres du gourmet. Il faut dire que Vettori a fait parler une science de la course qu'il a assurément fort instruite. Parti très vite dans la roue des favoris, il sut patienter dans les premières difficultés du parcours ; c'est ainsi qu'il bascula en haut de Claret sans avoir trop entamé ses forces, au contraire de quelques autres qui, s'ils s'étaient projetés à l'avant de la course, s'en trouvaient nonobstant déjà en surrégime. Par la suite, Vettori s'attacha à se préserver au cœur du premier groupe de chasse d'une trentaine d'unités. La suite, on la connaît. Malgré des crampes tenaces et une délicate ascension du mur de Villevieille, il alla chercher à l'énergie et au terme d'un sprint acharné, une très belle 23ème place. Malheureusement, la fête de Santa-Drezeria pourrait bien être prématurément gâchée. Car déjà les rumeurs vont bon train. Des rumeurs assurément infondées, mais que notre sens de l'éthique journalistique nous ordonne de faire état. Qu'est donc allé faire Michele Vettori en Espagne, au mois de février ? Un voyage dont il a tenu secrètes les raisons, y compris auprès de son épouse qui, dit-on, aurait soupçonné en des termes fort crus des motivations autrement plus obscures. Mais nous entrons là dans le domaine privé, et cela ne nous regarde pas. Et que dire de Giorgio Passerioso ? Lui qui depuis le début de saison, avait porté haut les couleurs de Santa-Drezeria aux côtés de Vettori, était pourtant aux abonnés absents, ce week-end. Certes, Passerioso n'avait pas fait mystère ces dernières semaines, de son aversion pour les cyclosportives excessivement roulantes, leur préférant des parcours plus montagneux. Certes. Et pourtant, d'après les mêmes colporteurs de méchantes rumeurs, il aurait accompagné Vettori lors de ce fameux voyage ibérique. Alors, véritable désintérêt pour les cyclosportives, ou bien plus sûrement la peur d'un contrôle au départ de la Cigale ? Ces contrôles, certains d'ailleurs semblaient récemment les réclamer à l'annonce de la venue dans le cyclisme, de la viticulture haut de gamme. Et puis, s'il n'était pas dans la course, Passerioso était bien sur la course. Des concurrents soucieux de dénoncer toute tricherie pourront l'attester, il s'était posté en haut de Claret, pour transmettre un bidon à son coéquipier. Qu'y avait-il dans ce bidon, seuls les deux protagonistes de cette sombre histoire sauraient nous le dire ? A l'heure où surgissent de nouvelles affaires, l'opprobre pourrait donc bien vite s'abattre sur la petite équipe de Santa-Drezeria. Certains, sont-ce les mêmes corbeaux à moins que la jalousie anime ces équipes que nous ne nommerons pas mais que chacun reconnaîtra, laissent déjà entendre que la liste espagnole des 200 sportifs pourrait bien réserver quelques surprises locales. Le Domaine de Puech Haut, nouveau sponsor de Santa-Drezeria, n'a pas jugé nécessaire de répondre à nos légitimes interrogations. Mais d'après des milieux bien informés, il envisagerait déjà son retrait, au cas où les malversations de Vettori et de Passerioso étaient avérées. Au demeurant, il n'existe aucune preuve à toutes ces allégations dont l'ignominie le dispute à la fausseté. Elles relèvent du ragot d'égout et bien sûr, ne nous regardent pas. Saluons plutôt sans réserve aucune et en toute objectivité journalistique, la très belle performance de Michele Vettori qui rejoint là le panthéon des champions cyclistes. Et goûtons aux côtés de Santa-Drezeria, le plaisir d'une notoriété toute neuve et sans y voir la moindre forfanterie de notre part, une notoriété amplement méritée. |
Patrick FAURE La journée devait être belle, un équipement tout neuf, plein de vélos, un temps splendide, tout pour se régaler. Un petit échauffement et direction le parc coureurs .en trichant un peu, je me retrouve dans les premières lignes à côté de mon pote Thierry. Il a la pression le garçon, il faut le voir, les yeux injectés de sang, la bave aux coins des lèvres…J’ose une boutade :«Dis! tu m’attendra en haut de Claret ? »La réponse fût très courte :« A partir de maintenant je ne connais plus personne ! » Bon départ, comme je le pressentais ça part vite mais comme tout le monde roule correctement pas de problème pour me glisser dans le paquet avec mon plumard. Si un petit, les jambes sont lourdes et toutes les petite relances me font déjà très mal. Première côte, le peleton est très étiré et je suis dans le dernier tiers mais çà passe. Côte de Aubais, C’est bon , mais impossible de relancer après, pas de jambes…Et là commence mon jeu de chasse patate , toujours entre deux groupes ; au passage j’admire la très bonne éducation de mes amis cyclistes, se poussant très volontiers pour permettre à un autre de profiter du vent frais (le vélo c’est bien toujours un sport de rats…) Faire ça dans une cyclo… je ne m'y ferais jamais. A force de jouer je me retrouve tout seul, et voila Carnas : 22 à l’heure et je suis presque à fond, j’ose même pas imaginer le reste. Pour moi pas de nounou pour me passer un bidon (de toute façon je suis tellement loin que le pauvre garçon aurait perdu patience) Non mais dans le dernier virage une dame d’un certain âge en mobylette m’encourage et me crie qu’elle m’embrasse (véridique), j’ose pas imaginer la suite si j’avais crevé a ce moment là …Ou alors je suis tellement cuit que j’ai des hallucinations. La suite ? Claret à fond :13 à l’heure, la montée de Ferrieres en travers et cuit par le soleil. Bon maintenant juste une chose à faire finir. Et voila les crampes et il reste au moins 60 kms et j’ai les pieds qui chauffent cela deviendra tellement terrible que sur la fin j’aie dû m’arrêter. Je monte la côte de Villevieille le plus souple possible pour éviter de coincer complètement, ça passe sans mettre pied à terre , c’est déjà ça. La fin du parcours je la fis en roule libre, ne pouvant plus appuyer sur les pédales avec mes pieds en feu je profitais de la moindre descente pour reposer tout le monde. ENFIN l’arrivée et là je vois thierry lavé ayant déjà mangé, bref en pleine forme : Bravo tu as bien roulé. PS à tous les vélos debouts qui me regardaient avec un sourire en coin à l’arrivée avec des commentaires plus ou moins sympathiques D’accord j’ai pris une grosse claque mais j’ai un très sale caractère laissons passer un peu de temps et de kilomètres et on rediscutera de la place des plumards dans un peloton… Il y a une chose que je n’ai toujours pas compris : Qu’elles différences y a-t-il entre une course et une cyclosportive ? |