| JP H Un léger brouillard dans la vallée de Barjac qui donne envie de passer les brassiéres , mais un soleil à travers prometteur qui rassure et fait changer d'avis . Largement le temps de s'échauffer , car le départ est donné à 9h45 et non à 9h00 comme l'habitude que nous avions prise . Nous sommes 284 selon l'organisation à avoir choisi le 98 kms (100 kms en réalité) . Chronométrage à puce sur le cadre façon Roger Pingeon et départ en côte comme de coutume ! Et comme de coutume , ça arrache tout de suite et bon nombre comme moi tire la langue aprés ce premier km ( en haut duquel les costauds sont déjà loin ) avant de se lancer sur un faux plat suivi d'une descente rapide qui nous méne jusqu'à Goudargues où je constate sur mon compteur une moyenne de 38 kmh et des broutilles . Deux bonnes côtes sont au menu : la 1° est longue d'environ 5 kms et le groupe auquel j'appartenais se scinde en deux après le premier km ; naturellement , je suis dans le second groupe et j'atteins St André d'Olérargues en compagnie d'un seul cycliste , les autres sont disséminés à l'arrière ; le groupe devant doit ètre à 500 m , mais c'est cuit pour remonter et petit à petit notre duo se reconstitue et nous voilà 5 à 6 en direction de Verfeuil (2° côte) Côte de Verfeuil : là , du premier groupe , une demie douzaine de gus se sont faits lachés et nous les remontons ... Devant le rythme s'accélère un peu et je fait l'effort pour rester dans la tête car nous nous retrouvons face à un petit vent de face puisque le parcours revient en direction du nord donc de Barjac . Le groupe roule bien (on est encore à plus de 32 kmh de moyenne) et je rends ma part de travail au mieux de mes possibilités. Juste avant Lussan , je passe ma nièce Isabelle partie 5 mn avant comme toutes les féminines (SAGE décision de l'organisateur compte tenu du caractère délicat du départ) et passés Lussan , nous sommes 4 sur un faux plat descendant direction Rivières via le Pont d'Auzon . Avant le dit Pont d'Auzon , le faux plat s'est transformé en descente et là , devant nous 5 cyclistes allant dans notre sens et en sens inverse une cinquantaine de randonneurs à pied , plus un véhicule : mes trois compagnons passent dans un goulet et moi , je me retrouve coincé avec les 5 ; tant pis , je ne fais pas l'effort et me contente du groupe car la principale difficulté est à venir : la côte d'Aubarines . Côte d'Aubarines : je reste un maximum avec mon groupe et décide d'accèlérer dans le dernier tiers car je distingue au loin mes 3 autres ex-compagnons que je rejoins en haut , ouf! A Fons sur Lussan,petit village d'entrée du plateau de Méjannes à 45 kms de l'arrivée, je sens ma trousse de secours me toucher la jambe , je prends donc le temps de la remettre en place : çà se fait mal ...Je décide de la décrocher (et la ranger dans mon maillot) pour ne pas perdre de temps car je vois s'éloigner (50 m) mon groupe à force d'insister ; mais à mon grand désespoir , je dois constater que c'est ma selle qui a rendue l'âme : quoi ? à ce moment-là , je l'ignorais exactement , mais bien que mobile j'avais encore un soutien fessier . Le groupe m'avait pris un bonne centaine de mètres , c'était cuit pour passer le plateau de Méjannes face au vent (qui s'était renforcé !) bien à l'abri ... Pas question de se mettre en danseuse , des fois que ma selle décroche définitivement et au croisement de Méjannes , 2 autres me rejoignirent à mon grand soulagement. Mal au c.. , comme pas possible , je passe la descente de Tharaux avec mes nouveaux compagnons et me protège au mieux derrière pour absorber la plaine de Barjac , vent de face ! Mais qu'est-ce que j'ai mal au coccyx , vivement que çà se termine ... 3 kms avant l'arrivée , la douleur devient difficilement supportable et dans un dernier effort , je prends la tête du trio et à l'énergie , je passe la ligne d'arrivée où je m'aperçois que j'avais un tant soit peu larguer mes compagnons , mais tant pis , j'avais trop mal ... Bilan : 6 minutes de mieux que l'an dernier et une selle en moins !(chariot cassé) |
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