Bordeaux-Paris 49heures-H (21/6/2008) - Année : 2008 |
Distance du parcours : 623.00 kms |
Résultats complets : Voir le site du Bordeaux Paris-1/296,DEHNERT DR Hans Georg,indépendant,-,-,46h56*24,PICHOT Hubert,VC Val de Cèze,-,-,48h25 [Etape sanfloraine - GP (17/8/2008)] 00151-Classement |
Résultats partiels |
Scratch | Nom | Club | Cat | Place/cat. | Trophée | Temps | Moyenne |
1/196 | PONCET Antoine | US Champagne sur seine | A | 1/17 | ![]() |
4h33:59 | 136.43 km/h |
68 | PESENTI Christian | VC Val de Cèze | C | 24/61 | - | 5h22:02 | 116.07 km/h |
84 | DUPOUX Philippe | VC Val de Cèze | C | 27/61 | - | 5h32:49 | 112.31 km/h |
148 | PESENTI Isabelle | VC Val de Cèze | W2 | 2/4 | ![]() |
6h10:03 | 101.01 km/h |
Hubert |
Bordeaux Paris Randonneur 2008. Après une préparation un peu laborieuse du au mauvais temps et à mes petits problèmes de santé, ou tout mon entourage me déconseillais d’effectuer ce périple je me décidai de me lancer dans l’aventure après que ma fille Corinne ai accepter de me servir d’assistance, ce dont je l’en remercie vivement. A quelques jours du départ je devenais de plus en plus nerveux surtout les nuits, avec l’aide du L72 (homéopathie) j’ai pu tenir le coup. Préparation du vélo et de tout le matériel nécessaire en vue d’une panne, 2 roues de rechange, chaîne, etc. Le mercredi .Départ jeudi matin pour Bordeaux, arrivé à de Artigues aux alentours de 17 heures, récupération de la feuille de route plaque de cadre, puis direction à l’hôtel Formule 1 situé à - de 2 kms. Repas pris au resto à coté de l’hôtel où nous faisons la connaissance de cyclistes de la région parisienne qui étaient venu en stage à Méjeannes le clap. Couché à 21 heures le vélo dans la chambre comme à peu près tout les participants. Levé 4 heures, douche et direction à la maison de la promotion sociale lieu du départ. Petit déjeuné, puis contrôle de l’éclairage et tamponnage de la carte de route. Sur la ligne de départ environ 350 fondus de la petite reine. 6h tapante le départ est donné et c’est dans le claquement des calages que nous prenons la route. Je suis à peu près dans la première partie du peloton, des groupes se forme, et je m’installe au milieu d’une soixantaine de cyclistes qui me semble avoir un peu d’expérience sur des longues distances .Nous roulons donc ainsi jusqu’à Libourne Km28. Un peu avant la Roche Chalais ma fille me rattrape , je suis toujours dans un peloton d’une trentaine de cyclistes petit signe de la main pour lui dire que tout va bien , nous roulons environs entre 28 et 35 km heure. Je me porte a l’avant pour prendre un relais mais je dois avoir trop appuyer car lorsque je me retourne environ 5 minutes après je suis seul ; je réduis donc la cadence et je me laisse rejoindre pour rester dans ce groupe jusqu'au C1 Km 104 que nous atteignons à 9 h 45.Ne voyant pas arriver mon ange gardien je l’appelle et au frayeur ne m’ayant pas vu passer elle m’attend à environ 25 kms.Je décide donc de l’attendre mais 2 minutes écoule et toujours pas de Corinne nouveau coup de téléphone elle est dans des travaux avec beaucoup de camions, elle me dit de reprendre la route ce que je fais et elle me rattrape 5 petites plus tard. Arrêt remplissage des gourdes plus une banane et c’est reparti, le hic c’est que je suis seul et là au km 109 je vois ma fille qui à tournée à droite elle me signe que c’est la direction nous quittons donc la D 674 pour la D101 (Corinne à pour feuille de route le parcours imprimé sur Internet et ce n’est pas le même que celui que j’ai mais que je ne regarde pas.) En réalité nous sommes sur le parcours de 2006.mais ne voyant plus de fléchage au sol ni de coureurs je commence par un peu paniquer, arrêt consultation de la carte et comme il est midi passé je décide de me restaurer. Après avoir bien étudié la carte j’arrive à reprendre la bonne route et tout rentre dans l’ordre. « Bilan une grosse frayeur et environ 13 Kms de plus mais au diable l’avarice quand on aime on ne compte pas .Entre temps Michel prend régulièrement de mes nouvelles ce que j’apprécie beaucoup. J’arrive donc au C 2 L’Isle -Jourdain à 16h 40 Kms 231 très fatigué. Corinne me conseil de me reposer mais plus je reste inactif plus le morale baisse et la fatigue se fais pesante nous décidons donc de passer la soirée au C2 mais les chambres sont quasiment introuvable pour finir je trouve une chambre d’hôte à environ une 20 de Kms un peu dans la direction du parcours mais pas sur la route nous nous y rendons en voiture et je reprendrai le circuit samedi matin à 5 heure et depuis L’Isle-Jourdain. Notre logeuse très compréhensive accepte de nous faire le petit déjeuner pour 4 heures et quart ce qui me permet de reprendre la route à 5 heure 05. Je pointe au C3 Martizay à 8 h 30 km 313 .Sur le parcours je suis souvent seul car je n’arrive pas à trouver de bon groupe. C4 Noyer/Cher km 384 je pointe à 11h 30 entre temps j’ai roulé avec un adepte du vélo couché qui ma fais une démonstration de vitesse en descente tout bonnement fabuleuse mais pour les montés cela est un peu moins performant mais chaque un trouve son plaisir la ou il est. Arrivé au C5 Romorantin Km 418 à 13h 28 et la au bonheur sur le lieu du contrôle un piscine « Alain Calmat » j e décide donc de me faire un petit plaisir du temps que Corinne refasse le plein d’eau et de fruits bananes et pommes, mais une piscine sans maillot de bain cela est interdit, heureusement qu’il y à encore sur terre des gens sympas le maître nageur m’en fais prêter un et lui ayant dit que j’en avait pour un quart d’heure il ne laisse entrer gratuitement c’est vraiment très sympa il me conseil également de me faire un massage des cuisses et mollets car je pourrais attraper des crampes ce que je me fais faire. De Romorantin à Loury j’ai la chance de trouver 2 petits groupes qui roule de manière régulière et je peu les suivre sans trop de difficulté sauf que le groupe de 6 des gars du 86 s’arrête à Loury km 524 et il roule très vite et même derriere et avec la chaleur j’en paye le prix un peu après m’être arrêter sur la place du village. Et là plus rien ne va je me met à trembler tension à 17 /10 petite crise d’hypo, heureusement je ne suis pas seul repos j’essaie d’avaler une banane mais rien ne veut descendre sauf la moitié d’une topette de glucose se qui va me requinquer.Puis ma fille me fais une soupe la banane descend et après m’être assuré que toute la bête fonctionne bien je reprends la route pour effectuer les 34 Kms qui me sépare du C6 Autruy - sur Juine Km 568 j’y arrive à 21 h45 bilan de la journée 327 Kms. Il ne me restera que 65 Kms à faire le lendemain. Pendent ma pose à Loury j’avais eu au téléphone Michel et Alain et je lui avait dit que je pensais les attendre à 10 Kms du finale mais Michel m’annonce de la pluie sur Paris pour la matinée, donc à 3h30 du matin je reprend la route cuissard long + veste d’hiver de peur de l’humidité car il ne fais pas froid 18 °. Je roule à 28/30 bien éclairé par la voiture à 100 mètres derrière. A l’entrée de Saclas je me fais rattraper par 3 espagnoles qui voulant profiter de l’éclairage de la voiture se sont adapté à ma vitesse et de comme je me sentais très bien nous roulâmes de plus en plus vite jusqu\'à la côte d’Etréchy compteur à l’arrivé des pointes à 48km heure. Dans la côte mes 3 gaillards ne faiblisse pas monter debout en danseuse je ne peux suivre le train et ma fille se porte à ma hauteur pour m’en dissuader donc s’est quasiment tout à gauche que je fini cette monté qui me fais très mal. Au sommet je m’arrête pour pour changer de vêtements car j’étouffe, 3 minutes plus tard et une vidange de plus c’est reparti entre temps un cycliste seul mais avec voiture suiveuse est passé je me dis que je peux peut être le rattraper mais en vain. Bruyère le Chatel c’est un groupe de plus de 3 cyclistes qui me double mais toujours trop vite pour que je puisse m’accrocher. Je suis environ à 25 Kms quand les pluies fait son apparition mais pas trop fort ce qui d’une manière me favorise car j’ai très chaud après tout ces efforts fournis. Le Déluge descente dangereuse me préviens Corinne mon ange gardien mais s’est relativement vite que j’effectue celle-ci tout en restant prudent un homme averti en vaut deux dit le dicton. Puis la côte de l’escargot que je gravis debout sur les pédales,le Mesnil nouvelle descente dangereuse que j’effectue prudemment car il pleut toujours et çà serait idiot de se chuter si près du but. Le final n’est plus q’une simple formalité prudence et éviter de ce tromper de chemin dans Vilebouzin et Ballainvilliers car ils nous font passer par des petites routes. La ligne d’arrivée mais sans mon photographe car Corinne s’est perdue dans Marcoussis. Je suis très fatigué mais extrêmement heureux d’avoir pu réaliser ce pari fou que je m’étais fixé il y a 2 ans après mon opération de la hanche. Il est 06h 25 mm . Douche puis attente des 4 grenouilles manquantes et c’est Michel leurs arrivées imminentes. Je vais donc les attendre avec l’appareil photos. |