| René HOUDEBINE |
| Pour la Roland Fangille les jambes sont au rendez-vous. Les routes d’entraînement de Jurek et moi- même correspondent pile poil au tracé de la R.Fangille . Bon départ vers Gagnières et le collet des Châtaigniers où l’on rejoint un paquet dans lequel nous reconnaissons Pantel la bète noire de Jurek. Nous roulerons ensembles jusqu’au sprint final . Le gars Pantel trucidera encore une fois Jojo sur la ligne mais la forme est là et la bagarre fut belle !....et je n’ai pas crevé ! |
| JP HOUDEBINE |
| Nous sommes le 14 décembre et il faut que je me remémore cette Roland Fangille du mois de juin puisque , suite à un défaut d'enregistrement , mon récit a disparu (avec d'autres!) De mémoire donc , le peloton et moi nous dirigeons vers Gagnières à vive allure , mais pour moi moins vite que les premiers ! Si bien qu' à l'amorce de la 1°cote , les châtaigniers , je me retrouve en compagnie de 3,4 gus et une féminine . Celle-ci semble avoir plus de jus que nous autres et au train elle s'en va . Je bascule seul au sommet Fin de la descente et virage à droite direction St Ambroix; en haut de la descente de St Brès , nous sommes trois qui tentons de rattraper un grupetto à quelques encablures. La jonction est opérée au croisement vers Bessèges.Là , je me cale dans les roues , tiens la féminine est dans le groupe ! Passé Bessèges , chacun sait que l'on va abordé la cote de Tarabias . Quand je me présente dans le virage à droite vers Tarabias je suis en compagnie 'éclaircie' de 2 concurrents . A un virage , ma femme et ma belle-soeur sont là pour m'encourager ; je monte au train , à mon train , c'est pas le TGV mais je rattrape mes deux compagnons et me détache d'eux. Sur le plateau descendant de Dieusses et Vern , les deux gars me repassent ...Ils descendent trop vite pour moi et c'est ainsi que je passe seul Chamborigaud. Dans cette montée , les deux gars sont devant moi à 200,300 mètres mais l'écart ne grandit pas et nous parvenons au col de Portes où l'un deux s'arrète , pas moi... A l'Affenadou , je rejoins un gars et celui qui s'était arrété m'a rejoint . Et voilà le trio dans lequel je me retrouve pour entamer le versant sud du col des Brousses . Les deux gugus sont devant moi et le train qu'ils impriment me convient parfaitement , même un peu court , si bien qu'à quelques hectomètres du sommet , je me mets à rouler , les passe et rattrappe Jacky qui me fait signe qu'il est cuit ! Je bascule donc seul , mais mes deux compagnons ont tôt fait de me reprendre dans la descente . Et c'est toujours dans cette triplette que je passe la ligne d'arrivée. |
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