| JP HOUDEBINE |
| Samedi 10 mai: Quand je me présente au parking du bas quel n'est pas mon étonnement de voir le nombre de camping car déjà présents (20),c'est 4 fois plus que l'an dernier ! Bref,je m'installe , vais chercher mon dossard et passons la nuit Dimanche 11 mai: La météo pessimiste s'était bien gourrée , il faisait beau bien qu'un peu frais vers les 8 heures. Tout le beau monde du club arrive , quelques tours de roue pour s'échauffer et nous voilà dans les box de départ . Selon ma mauvaise habitude , j'ai de la peine à enclencher ma pédale de gauche et c'est quasiment en fond de groupe que je passe sur le tapis de chronométrage , d'autant que devant ça part comme des fusées ... Dans la côte , je passe Amador , puis bascule au sommet en compagnie du n° 302 et nous filons vers la côte de "toro" (je ne connais pas l'orthographe de ce lieu , alors je vais au plus simple !);à mi-côte le groupe des -de 50 ans nous rejoins et nous passe ; le 302 tente de s'accrocher , moi pas mais lui me décroche du coup !!! et me voilà seul . Après 2 ou 3 km , je rejoins Hubert et nous formons un bon tandem quand un petit groupe nous dépasse ; Hubert colle au fond et moi derrière lui. Mais quelle mouche à piqué Hubert , le voilà qu'il se met en tète du peloton et accélère brutalement le rythme ; bonne aubaine pour le groupe sauf pour moi qui ne m'y attendait pas et me voilà décroché ...Dommage , c'était une bonne loco Je finis par rejoindre Hubert qui s'est fait manifestement largué . 3 gugus nous passent , j'adhère sans me retourner , je crois que c'est là que j'ai laché Hubert ; bref , je file mon bonhomme de chemin et bientôt Amador est revenu sur moi : un nouveau tandem s'est constitué . Côte de St André d'Olérargues , nous rejoignons Michel qui s'accroche. Sacré Michel , direction Verfeuil , il se porte à l'avant et nous sommes ainsi 4 à l'entrée de Verfeuil au pied du petit raidillon ; je me mets en danseuse pour avaler ce morceau , me retourne :"Zut , je suis seul" , ils n'ont pas suivi , je ralentis un peu mon allure et dès que je les sens derrière moi , je prends un rythme régulier d'effort pour cette montée . J'ai hate d'arriver au ravito , je n'ai quasiment plus de réserve d'eau . Puis , on arrive au pied d'une côte où , là , Amador semble usé et me dit de filer ; je conserve mon rythme d'ascension.. Ravito du 78 km , plus d'eau ... Je suis seul à nouveau ; on me fait bifurquer à gauche , direction Navacelles , c'est la fin des faux plats montants . Mais qui vois-je assis dans le fossé : mon frère , je m'arrète , il a donné sa roue à Isabelle mais sa chambre à air de réserve est elle aussi crevé ! Rapidemment , je lui donne ma chambre de réserve tandis qu'Amador passe et je redémarre. Je finis par rejoindre Amador après Navacelles et le duo est reformé !!! Sachant qu'il y a juste avant l'arrivée une difficulté complémentaire , je maintiens mon cardio de façon à constituer quelque peu sous la pédale . Derrière moi,j'entends parler , je pense avoir été rejoint par d'autres coureurs et que Amador est avec ; mais aucun ne prend de relais . Puis les suivants finissent par passer et mon frère est avec eux , puis Amador se porte devant moi et nous sommes au pied du dernier raidillon ! Je les croyais plus frais que moi les gars qui m'ont passé , il n'y en a qu'un qui se détache et René et moi le suivont à quelques dizaines de mètres et mon frère et moi constituont alors un duo jusqu'à la ligne d'arrivée car nous avons laché les autres ; très gentiment , mon frère ne fait pas l'effort de me passer bien que des réserves , il devait en avoir sous le pied !!! Bilan : quasiment la même moyenne que l'an passé , mais le sentiment d'avoir été moins bien cette fois-ci |
| René HOUDEBINE |
| Aujourd’hui on va se remémorer la course des Helviens. Le départ à fond dans la côte de Barjac c’est toujours duraille et je faiblis bien sûr devant la caserne des pompiers mais le gros groupe est juste là devant ,je me force pour le rattraper avant le sommet car je sais qu’après ça sera cuit. Je recolle aux derniers et reprends mon souffle. Tranquille jusqu’à la montée des taureaux où Rémi Flouret étonné de me voir là me trouve de bonnes jambes ,en effet je suis revenu dans les premiers et je me sens bien. Cependant je fais l’erreur de ne pas m’alimenter après ce départ finalement très costaud Dans la petite co…chonnerie de St Paulet de Caisson je paie cash !! et je suis lâchement abandonné par le paquet qui m’abritait,.Personne derrière, je sens que ça va être dur. Je lève le pied pour récupérer et me fais rattraper par pas mal de mecs dans la montée de la Valbonne,Christian est du lot ,il me dit de m’accrocher mais c’est impossible ,un peu plus loin Isabelle roule avec deux ou trois gars je m’accroche et nous sommes ensembles jusqu’à Vendras. C’est par là que ma fille décide de me délester de ma roue arrière et me refile la sienne….percée !! Je m’empresse de réparer mais ma chambre de secours est morte ! Je vois défiler pas mal de monde et Jean-Pierre mon frangin est de ceux-là.Il a une chambre neuve ,lui ; (on les voit les pros !) Je répare et je repars pour finir finalement assez fatigué derrière Jean-Pierre …..pour une fois ! |
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