| L'aigle de Vern(i) La Cycl'Aigoual,ou l'analyse d'une panne: C'est toujours agréable pour moi de participer à la Cycl'Aigoual quand elle part de Meyrueis , la région est belle; Edwige et moi arrivons sur place le samedi 13 où nous avons rendez-vous vers la fin de journée au camping de "la Cascade" avec les habituels pédaleurs du " Val de Cèze". Là, on retrouve Charly et Jacky qui ont déjà retiré leurs dossards. Nous nous installons à côté du bungalow après être aussi passés à l'inscription. Isabelle Christian et Philippe suivent et s'installent à leur tour. Le temps est chaud , sur la route du col de Perjuret le goudron fond, ça promet pour le lendemain! Le repas est pris à la nuit tombante,il fait frais maintenant,Christian (en futur berger???) observe les moutons qui arpentent la colline d'en face,pour ma part je ne tarde pas à aller les compter dans le fourgon!! Le lendemain, quelques minutes d'échauffement et chacun démarre cette dure journée de vélo. La veille était organisé le championnat de France "masters" et il reste sur place de nombreux costauds qui se présentent au départ de la cyclo . Isabelle et Philippe s'alignent sur le 160 qui part à 9 heures, les autres font 109 Km et c'est parti vers 9 h 30. Charly et moi sommes bien placés au départ, dans les 20 , 30 premiers sur le faux plat avant le Perjuret. À mi-pente environ,Edwige Josette et Jean-Pierre sont là pour de brefs encouragements. J'ai déjà décroché d'un petit groupe,lui-même distancé par les meilleurs. Je me retrouve avec une fille qui roule bien et on prend des relais pour rester au contact jusqu'en haut du col; la jonction avec le petit groupe se fait dans la descente...ouf!! Pas le temps de récupérer beaucoup, ça roule fort , au pied du col c'est un paquet de 30 à 40 qui nous rejoint et nous mène tambour battant dans la vallée vers St Énimie via Florac . Je n'ai pas senti mes forces diminuer , et sur une petite pente de relance vers Prades ?? Avant St Énimie c'est la panne!!..décrochage, je vois le groupe partir et impossible de revenir, les jambes molles ne forcent plus!! Dans la montée sur le causse Méjean , une bonne douzaine de concurrents me passe sans que je puisse suivre , misère de misère, plus rien dans les cannes , que c'est laborieux !!! Quand j'arrive au ravito en haut , voilà Charly qui me rejoint , il se ravitaille et repart; je me suis aussi arrêté , je bois et je mange une demie orange et je me laisse glisser sur le plat descendant , face au vent sans forces... Un petit groupe de 6 me reprend , je m'accroche; au loin à 300 , 400 mètres , j'aperçois Charly. Petit à petit les jambes forcent mieux et quand on rattrape Charly je l'encourage un maximum à prendre les roues de ce groupe qui nous coupe le vent et va nous amener à la bascule sur les gorges de la Jonte. Hélas pour lui il ne pourra pas s'accrocher. La descente est rapide , le seul virage qui ferme un peu est bien signalé et au raccordement de la montée sur le causse Noir il y a plein de monde pour prévenir. J'aborde cette côte assez vite la croyant courte , je remonte quelques gars puis je vois le panneau "sommet 5 Km" hop...j'imagine Tarrabias et je lève un peu le pied...le haut est moins dur, et ça sent l'écurie ...! Bien que je sache que les dés sont jetés je m'accroche à un gars qui finira par me semer , et je relance sans mollir sur tous les casse-pattes du plateau et il y en avait pas mal !!! Lorsque j'attaque la descente je ne reconnais pas la route habituelle et je suis surpris par le dernier rond-point, je suis seul depuis le haut mais je sprinte symboliquement ! Moins de quatre heures,c'est pas mal compte tenu de ma baisse de régime. Charly arrive peu après,puis Jacky qu'accompagne Christian. Après quelques Perrier on file à la douche au camping. Si on devait choisir un plaisir d'après cyclo je crois que la douche à l'arrivée remporterait les suffrages!! Au retour sur Meyrueis on voit passer Isabelle et Philippe qui en terminent à leur tour. Après leurs ablutions , le repas est pris dans la salle car dehors il fait une chaleur torride. En conclusion et après réflexion , je pense que mon coup de pas bien vient d'un manque de récupération de ce mois de cyclo ( fatigue ) et aussi d'un petit déjeuner inadapté ( terminé le gâteau sport !!! Pas assez de sucres lents) vive les flocons d'avoine ! |
| Jacky Grand beau temps sur le Gard et la Lozère pour cette énième cyclo de la saison. On est arrivé avec Charly la veille au camping « la cascade » à quelques km de Meyrueis ,des vautours planent majestueusement au dessus du camping : nous auraient-ils repéré ?. René , Edwige, Philippe, Christian et Isabelle nous ont rejoint en fin d’après midi . Avec Charly on avait envisagé de rouler un peu dans le Perjuret mais vu l’état de la route on a préféré descendre à Meyrueis récupérer les dossards . On roulera demain le Perjuret on l’a reconnu en bagnole mais c’est le seul col que l’on connait les autres on découvrira . Après un gros plat de pates et autre tartes ,pizzas,Oeufs et gâteaux ,une petite balade pour faire descendre ce repas trop copieux à mon goût et on ne tarde pas à se coucher. Lever 7h ,petit déjeuner et nous voilà sur les routes à l’échauffement sur les routes du retour de la cyclo soit disant . Notre départ est donné ,je suis avec Christian il est 9H33 on est le 7 et dernier groupe à partir , il ne faut pas trainer sous peine de rouler tout seul . L’allure est soutenue ; je tiens en queue de peloton Christian apparemment à décider de rouler avec moi tant mieux. On passe devant le camping, accélération et je suis à 180 au cardio . J’en cause à Christian ; il dit de laisser partir devant ; je dois récupérer puis on verra en haut du col . On attaque les lacets du Perjuret et je monte à un rythme pas trop mal ,Christian m’aide bien moralement et on finit le col sur la plaque . On bascule de l’autre coté du Perjuret ,la descente est vertigineuse et très rapide . On traverse des petits villages ; la descente n’est pas finie et il y a des petites bosses que l’on passe rapidement ; Christian est devant . On rattrape le groupe devant nous suite à un relais que je prends dans une cote en danseuse et à fond . Je souffle un peu mais Christian passe devant, moi dans sa roue et on tire le groupe de 20 jusqu’ à FLORAC . Christian est toujours devant, des coureurs essaient de prendre des relais qui ne durent jamais. A l’occasion d’une grande courbe , on voit un groupe devant à 1 km Christian dit qu’ils sont trop loin et qu’on on ne les verra plus . Une puis deux cassures se font et on fonce jusqu’à St Enimie à 6 . On a fait 50 Km je n’ose pas regarder le chrono j’ai de bonnes sensations mais Christian me dit de rester dans la roue « il ne veut pas me voir devant » ; bon , j’exécute. On rentre dans St Enimie sur le pont à 150 m de nous le groupe devant on a fait la jonction , je passe le virage à angle droit je suis sur le pont mais sur la plaque « erreur » . Je monte quand même, ça s’étire ,la seconde difficulté commence ,un gars passe à coté de nous et dit à Christian qu’il n’a jamais roulé aussi vite en 2h, 66 Km , belle moyenne ! A cette moyenne on est dans les vingt premiers . Cette ascension est longue et je commence à avoir quelques difficultés . Je râle car tout le groupe nous double les uns après les autres Christian me réconforte mais je perds trop de temps dans ces cotes . On finit bien quand même et on revient sur des coureurs en haut du col . Ravito : Christian s’arrête , il n’a plus rien à boire ,moi j’ai encore 1 bidon ½ par contre j’ai déjà pris 2 TP dont une contre les crampes , je continue, j’attends Christian en roulant doucement , je bois , je mange et je prends 1 vitasport . Un gars me rejoint et me demande de prendre des relais , je lui dis que j’attends un collègue et s’il veut on roulera à 3, il accepte et nous revoilà parti en chasse , un petit groupe est devant nous à 800m . On va les rattraper et bien non « grosse défaillance, mal au ventre crampe et brulure d’estomac »je suis plié en 4 sur le vélo je roule à peine à 11 km/h ,Christian est un peu devant à 100m il m’attend , je ne peux même pas prendre la roue d’un couple qui passe devant moi « quelle galère ». On est sur le Causse ; c’est vallonné face au vent on a dû mettre 1h pour faire 15 km . On attaque la descente des gorges de la Jonte . Soudain grosse frayeur ,je dois absolument m’arrêter sous peine d’une « ULRICH » . Sur le moment Christian n’a pas compris , tant pis je perdrai encore du temps mais on ne sera plus dans les 20 premiers maintenant . Ca soulage et me voilà plus leger tout à coup . Petit problème de saut de chaine au pied du Maynal et nous voila dans l’ultime difficulté de la journée , ca passe plutôt bien, fini mes douleurs . Il reste 10 bornes à faire et donc 7 ou 8 km de descente vers Meyrueis qui seront les bien venues . Que nenni ,les 7 km de descente se transforment en 7 km faux plats vallonnés casse-pates ,je suis plus que jamais dans les roues à Christian qui , dès que l’on rattrape un ou plusieurs concurrents , me demande d’accélérer pour ne pas qu’ils prennent notre roue , je serre les dents, elle arrive cette descente que l’on a reconnue ce matin ? Dernier ravito, je m’arrête vite, j’ai plus rien, il me faut boire j’ai très soif d’eau « pas sucrée ». Enfin la descente , mais elle ne ressemble pas à celle que l’on a pris ce matin ; arrivée 1 km tant mieux . Je reconnais le rond-point plus que 200m, on tourne à droite, le Speaker annonce une arrivée imminente, c’est pour nous tout ça ? « Dépechez-vous » nous dit-on . On fait que ça depuis le début de la matinée! Christian me laisse passer « chapeau et merci encore pour cette agréable sortie ».On finit donc les 110 Km en 4h17 et derrière nous à plus 5 secondes le vainqueur du 160 km. Grand coup de chapeau à toute l’équipe des grenouilles qui a portée haut et fort les couleurs du club tant sur le petit que sur le grand parcours. Merci aussi pour les photos des supporters venus nombreux |
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