La Vercors Drome - 138km (29/08/2009) - Année : 2009 |
Distance du parcours : 138.00 kms |
Résultats complets : Classement |
Résultats partiels |
Scratch | Nom | Club | Cat | Place/cat. | Trophée | Temps | Moyenne |
1/430 | PAPA Jerry | CCRP | D | 1/77 | ![]() |
4h12:18.07 | 32.82 km/h |
167 | DUPOUX Philippe | VC Val de Cèze | F | 30/76 | - | 5h10:30.06 | 26.67 km/h |
238 | PESENTI Isabelle | VC Val de Cèze | B | 4/14 | - | 5h27:20.09 | 25.30 km/h |
269 | HOUDEBINE René | VC Val de Cèze | I | 19/53 | - | 5h36:59.06 | 24.57 km/h |
Verni 100% voire plus , c'est le niveau de forme requis et minimum pour s'aligner à une cyclosportive ; et c'est encore plus vrai pour la " Vercors-Drôme " ce ne fut ni mon cas ni celui de Christian pour cette année. Un petit problème de santé privera même carrément celui-ci de participation. La V. D . est une épreuve exigeante , et il faut ce 29 Aoùt compter avec un bon mistral qui va marquer tous les valeureux cyclistes qui se pressent sur la ligne à Romans, et ils sont nombreux , en effet , on en comptera presque mille !! Nous avons tous droit à une puce ( personne cependant ne se gratte ) et malgré un positionnement tardif et en fond de peloton nous ne sommes donc pas handicapés pour le classement final . Quand je dis nous je désigne Isabelle , Philippe et moi-même seules grenouilles dans cette mare de sportifs. Il fait bon , à peine frais lorsque le départ est donné à 8 heures ( eh oui il a fallu se lever tôt). Après le passage sur le tapis électronique qui réduit la largeur du peloton au son d'un bip-bip guilleret , je ne vois déjà plus mes deux acolytes dans la petite descente vers l'Isère , ils sont partis très vite . Je m'insère dans les paquets au fur et à mesure qu'ils me dépassent et à ce petit jeu j'aperçois enfin un maillot du club dans les faux-plat avant Barbières, je vais m' en rapprocher jusqu' à deux , trois cents mètres , mais mon groupe ne rattrape plus sur ceux qui nous précèdent et la file s'étire dés qu'on a passé les jolies gorges au pied du col de Tourniol très beau ! La route n'est pas large , la montée superbe à flanc de montagne sous l'abrupt des falaises de l'Epenet , il fait de moins en moins chaud au fil de la montée , mais ça reste agréable On bascule sur une courte mais rapide descente vers Leoncel avant de reprendre une chaussée un peu plus large où la pente se réduit ; jusqu'à st Jean-en-Royans c'est une interminable descente , je suis dans un petit groupe , six à huit gars , mais ce n'est pas très coordonné et on fait l'élastique . Je m' alimente , j'ai le sentiment de laisser pas mal de plumes mais tant que ça descend !! Arrivé à St Jean , je redoute déjà le col de l'Echarasson qui démarre ici , mais le circuit continue vers Bouvante et c'est assez plat pour se remettre en jambes avant le col de la Bataille . Un autre groupe s'est formé sur cette portion et c'est avec ces gars que je vais grimper " la " difficulté de la journée ; l'ascension se fait en gros en trois parties entrecoupées de portions descentes . Petit à petit le paquet se désagrège , je laisse mes compagnons pour en rejoindre d'autres devant , puis il ne reste de ce groupe que des solitaires qui vont chacun leur rythme . C'est dur pour moi , le vent est contraire , les jambes en congé sans solde ne veulent plus rien donner , et quand je me présente devant le tunnel qui marque le sommet , les premiers concurrents du grand parcours me passent ...sur la plaque , alors que je n'arrive pas à emballer mon modeste 34/25 !! Passé le col on descend sur Leoncel où il y a un ravito , je m'arrête pour remplir une gourde ; je repars seul mais le temps que j'absorbe une topette , je suis rattrapé par deux gars et je m'accroche, mais bon sang que c'est dur !! Un peu plus loin nous rejoignons une féminine et ainsi on roule à quatre jusqu'au col des Limouches , pas long (3 km) , pas difficile , hélas avec ce qu'il reste dans les guibolles je ne peux pas suivre , Je termine péniblement cette côte . A ce stade de la course il n'y a plus de gros paquets qui puissent m'abriter , et derrière lequel je pourrais récupérer un peu ; et pourtant il faut aller au charbon ! Descente en solo , puis je rattrape la féminine et un des gars du dernier groupe , le vent souffle très fort par violentes rafales , c'est à la limite du dangereux !! Sur le sévère casse-pattes au bas de la descente , on se fait reprendre par cinq à six gars ....ouf un peu d'abri !! il me manquera du jus toutefois pour finir avec eux , Très épuisé,je termine cette cyclo , la plus crevante de la saison je pense . Dix neuvième sur trente dans la caté ... pas brillant , heureusement Isa encore une fois sauve l'honneur des grenouilles . |