| CHRISTIAN Arrivée à Villefort à 8h45 avec Isa René et Philou , saluer Jacky sur le stade en allant chercher les dossards et cadeau de bienvenue ( assortiment de produits locaux , très bonne initiative) puis préparation du matos , René qui gonfle ses roues et d’un coup , PCHEEEEEEST !!!!!, une chambre qui se dégonfle , apparemment pincée car mal montée , ne voulant pas le laisser en rade , Philou et moi on s’occupe d’en remettre une nouvelle , et de regonfler. Petit échauffement sur le faux plat vers le mont Lozère puis demi tour direction la ligne de départ. Le départ est donné avec une neutralisation de Villefort et la sortie jusqu’au rond point. Effectivement la traversée du village est neutralisée aux alentours de 30 Km/h mais la sortie du coup du cul aussi donc Philou et moi on s’arrache pour sortir avec les premiers et il y a une cassure , le premiers groupe ne roulant pas , je me laisse décrocher , je le dis à Philou et je me retrouve intercalé avec un petit doute : et si le premier groupe se mettait à rouler , aurais-je les jambes pour les reprendre ? Mais déjà j’aperçois René et Isa qui caracolent en tête du 2ème groupe pour revenir , je me relance et attend qu’Isa se mette dans la roue , j’essaie de ne pas rouler trop fort au début puis avec l’aide de René et de quelques gars on fait la jonction , je me reprends quelques minutes dans les roues. Ayant décidé de rouler avec Philou et apparemment ce groupe ne roule pas, 2 gars s’échappe en tête d’une centaine de mètres, je décide de sortir du peloton et de me porter en tête, en me disant que je me « reprendrai » en montant avec Philou mais Philou a cru que je voulais partir et me prend des relais, là c’est plus la même musique, le compteur s’affole par endroit et on étire le peloton. La traversée, certes en descente de Génolhac, se fait à tombeau ouvert, je regrette de n’avoir qu’un 51x12, on se calme à l’approche de la montée de la croix de Berthel, et je me reprends, d’ailleurs René me passe et on accroche sa roue sur le premier kilomètre, hélas pour lui il ne tiendra pas le rythme jusqu’en haut et sera décroché. Philou essaie de s’accrocher au groupe mais a du mal à accrocher ma roue, je me laisse un peu décrocher afin de ne pas le faire exploser et on bascule avec environ 300m de retard sur notre groupe. Sachant qu’on allait les reprendre avant le Pont de Montvert je relance et l’on prend des relais à 3 (nous 2 et un gars de « décathlon ») à ce rythme on les reprend avant le Pont de Montvert et on se porte en tête dès les premières pentes grâce à l’élan de la descente, ce qui est pris est pris. La montée du Finiels s’effectue comme pour la Croix de Berthel, je me laisse un peu décrocher pour que Philou accroche la roue, devant certains explosent, se font décrocher et n’arrivent plus à tenir nos roues et on se maintient à 30 m juste derrière. Vers le village Finiels on reprend un gars de la légion qui prend nos roues. J’indique à Philou que c’est le moment de prendre une topette car les plus forts pourcentages arrivent et que sur la fin comme cela monte moins, on ferait le forcing pour revenir sur les 2 de devant !!!! On finit les forts pourcentages et on prend des relais avec Philou pour revenir , après 4 ou 5 relais chacun et en ayant toujours notre légionnaire sur le porte bagage cela commence à me titiller et j’engage la conversation en lui lançant : « Si tu veux tu peux prendre un relais !!! » et il me répond « non , non ça va !!! » et je lui fais comprendre en 2 mots que s'il prend un relais on rentrera sur les 2 de devant et on fera la descente ensemble alors il se réveille et nous ramène facilement sur les 2 de devant !!! On passe le col à 4 dont un papy (excuse moi René ,il est de ta catégorie) qui nous dit que la fin est longue que l’on doit rester ensemble , patin couffin , je lui dis « oui , oui bien sur » et n’en pense pas moins ,(on est dans un groupe de suceur de roue !!!) , j’attaque la descente à fond et lors de la première épingle , au niveau du parking de la station , j’ai 50m d’avance sur Philou qui a lui-même environ 30m sur le papy , je lui fais signe de revenir et l’on s’échappe lors de la descente , des gouttes de pluie commencent à faire leurs apparition et j’en rajoute une couche car je pense que les autres derrières auront encore plus de crainte pour revenir . Une grosse averse s’abat dès les premières maisons , la traversée du Bleymard se fait rapidement sur de la tôle ondulée et la pluie s’arrête , j’encourage Philou pour tenir ma roue et on attaque le col de Tribes sur la plaque que l’on ne quittera pas !! Le vent et la crainte d’être en point de mire de nos poursuivants nous donnent des ailes et je suis impressionné par notre vitesse , quelques coups d’oeil en arrière nous rassurent et on bascule avec environ 200m sur un gars tout de jaune vêtu , je le double et lui crie : « viens avec nous » ; il prend les roues et m’avouera à l’arrivée avoir eu du mal à prendre notre rythme au début . Après il fait sa part de travail et les relais tombent bien . On oscille entre 50 et 60 au début puis la pente est plus faible voire négative et dans la difficulté on ne roule qu’à 30km/h sur la fin , malgré cela on a fait une rapide descente et on rattrape à l’entrée de Villefort 2 gars . Le sprint se profile , j’ai les jambes , j’attaque de loin avec un jeune et croyant la bifurcation plus loin et regardant mes pignons pour faire le bon choix je ne vois pas le panneau et oublie de tourner à droite ! Trop tard demi tour puis relance . Heureusement j’ai le temps de redoubler un gars et de finir tout près de Philou . On se remercie mutuellement avec notre 3° larron sur la ligne d’arrivée . On voit nos suceurs de roues arriver avec quelques minutes de retard puis on décide d’aller à la rencontre d’Isa et René . On roulotte à la sortie de Villefort . On n’a pas atteint le rond point du lac qu’arrive en trombe Isa et René dans un petit groupe . Elle est encore vainqueur chez les filles. Cela me réjouit pour elle car elle me disait le matin qu’aujourd’hui ce serait cool !!!!! Ensuite, direction la douche, Jacky est arrivé avec un bon temps au compteur, au vu du profil du parcours et de son entraînement actuel. Un bon repas nous attend, de plus il n’y a pas de file d’attente, une table pour nous tous où l’on refait sa course. La remise des prix a lieu à 16h. Un « triomphe » d’Isa, car, apparemment le speaker est impressionné par son temps du parcours. Parcours exigeant mais superbe, bonne organisation, en bref une bonne journée !!!! |
| Verni Pour profiter des magnifiques paysages du massif lozèrien il n¹y avait pas la foule qu¹on peut rencontrer sur d¹autres cyclos auxquelles nous participons et pourtant je ne vois pas grand-chose à reprocher à cette épreuve . Que manque-t-il pour en faire une épreuve de masse et lui apporter le succès qu¹elle mérite, problème de calendrier? de parcours ? je ne vois pas , on n'était même pas 300 au départ ce dimanche 13 Juin 2010 , certainement un peu décevant pour les organisateurs... A peine remis de ma déception de la semaine passée que j'essaie d'oublier , je me prépare au départ en compagnie d'Isabelle , Christian, Philippe,et Jacky, lequel courageusement est venu s'aligner malgré ses souffrances de la R.Fangille, j'espère qu'il a récupéré !! On a facilement trouvé une place sur le stade de Villefort transformé pour ce jour en parc coureurs . Après avoir installé ma plaque de cintre et avant de bourrer mes poches des indispensables recharges d'énergie , je gonfle mes roues , vous savez , les réservoirs à courant d'air que j'ai évoqués la dernière fois , et bien ce coup-ci il n'a pas fallu une heure pour entendre cet angoissant bruit de fuite , et c'est encore ma roue avant qui me fait des misères !! Ça y est c'est la scoumoune , le signe indien , le mauvais ¦il , enfin je ne sais pas trop quoi mais je me sens d'un coup mal à l'aise , interloqué , pressé sous le choc de mille questions incohérentes tandis que Christian et Philou se chargent de démonter .( quelle équipe quand même) La réponse arrive rapidement à l'examen de la chambre à air : pincée !! et je me revois au dessus de Pont de Rastel nerveusement affairé à remonter ma chambre neuve et mon pneu J'ai bien entendu , ici griffé l'enveloppe mais avec ma pompinette je suis loin d'avoir mis les huit bars de rigueur ce qui m'a permis de terminer . Le mystère est percé , et comme la chambre il part aux oubliettes !! Sur la ligne on annonce un départ neutralisé jusqu'au rond-point qui se situe en haut à la sortie de Villefort , ceci doit permettre aux anciens dont je suis de partir groupés avec les plus jeunes sur le plat . Pas de problème , ça me convient bien , j'ai horreur de ce raidillon et la perspective de le monter tranquille me rassure. Top départ , ça roule gentiment sous les grands platanes de la rue principale de Villefort , je vois très bien la tête de la course . Lorsqu'on attaque la grimpette le rythme ne semble pas ralentir et la file des participants s'allonge, je suis encore à la station d'essence alors que les premiers eux sont 100m plus loin sous le camping et en côte ça fait une sacrée marge !! Je vois déjà une grosse cassure , Isabelle est devant à 50, 60 m je suis maintenant sous le camping je regarde mon compteur :.15kmh je ne suis jamais monté aussi vite , dans ma tête je me mets à gueuler : « c'est ça la neutralisation on devait être groupé jusqu'au rond-point !!! » il va falloir batailler ferme pour raccrocher la queue du peloton . Prise de relais avec Isa pour tenter de combler les 300, 400 m heureusement Christian nous attend et nous ramène au contact. Avant d'arriver au C.H. de Ponteils , Jurek s'intègre au peloton , il est venu en touriste voir si tout allait bien pour nous ! Jusqu' à Concoules ça roulotte gentiment , trop sans doute pour Christian et Philou qui se portent en tête du peloton . « Mais qu'est-ce qu'ils foutent ??? » me dis-je ; ils ne vont pas mettre le feu ?? !!! Et bien si ; le feu est mis , et jusqu'à l'attaque de la montée de Vialas la croix de Berthel ça déménage , surtout pour eux devant car personne apparemment ne leur prend de relais. Bien sur à ce rythme on laisse un peu de fraîcheur et mon Christian a besoin de récupérer . Dès les premières rampes et je me porte à l'avant avec d'autres pour former avec Christian et Philou un groupe de 8 à 10 . Pas de gros problèmes pour suivre jusqu'à mi-pente ,mais à partir de Soleyrol je ne me sens pas de maintenir ce rythme et je dois laisser partir le petit paquet doucement , cinq mètres puis dix et , je me retrouve seul comme d'autres qui accusent aussi un peu de peine sur cette pente pourtant agréable . Je remonte lentement sur un gars que j'arrive à passer avant le sommet où Edwige, venue elle aussi en touriste mais aussi en vélo, me lance des encouragements . Avec le gars que je viens de passer et deux autres que l'on reprend dans le plat qui descend vers le Pont de Monvert , nous arrivons au pied de la côte que je redoute le plus aujourd'hui , il s'agit du col du Finiels . Difficile pour la remise en train après presque dix bornes de descente , éprouvant jusqu'au village de Finiels ce serait déjà suffisant , mais il faut puiser dans les réserves de volonté et d'énergie pour s'extraire des quatre à cinq lacets qui amènent les participants aux deux derniers km sur un faux plat que je trouve interminable . Ça ne monte presque plus et il faut relancer le rythme sans avoir vraiment récupéré , assez épuisant !! Dés le bas de la montée je suis largué par deux de mes acolytes et j'abandonne moi-même l'autre . Je monte à mon train , c'est pas un exprès , mais ça ne va pas si mal ; j'ai eu sur ces pentes des moments beaucoup plus pénibles . A la première épingle en sortant de Finiels je regarde en contrebas, à 100 , 150 m je reconnais le bleu du maillot du club ; c'est Isabelle avec quelques autres . Elle a dû décrocher dés le bas de la Croix de Berthel , la voyant arriver je force le rythme pour pouvoir prendre les roues quand le groupe va me passer . Je me sens assez bien , 11 , 12 kmh sous la colonie , pas trop de mal aux jambes , il y a longtemps que je ne suis pas monté aussi bien dans ce col !! A force de pousser le rythme , je rejoins un concurrent au passage du sommet , mais derrière , le groupe Isa n'est pas revenu ! Le ciel s'est assombri et le gars me dit , désignant les nuages au loin : «ça doit tomber là-bas ! » ; là-bas n'est pas très loin ;à peine avons-nous passé les trois premiers lacets de la descente vers le Bleymard que nous sommes sous les gouttes d'une légère averse . Il faut ralentir un peu , on se prend quand même des relais comme depuis le passage du col , et finalement on se retrouve au Bleymard pas tellement mouillés , juste humides Le gars qui est avec moi porte le maillot d'un club de Mende , c'est un jeune , comme moi , mais avec quelques années en moins , je dirais ....la trentaine à peine . Arrivés au bas de la montée qui mène au col de Tribes , constatant que ça remonte , le gars me demande si c'est long ?!! , je suis surpris et je lui dis : « mais tu n'es pas de Mende toi ?? » à quoi il me répond qu'il n'est dans la région que depuis peu de temps Je lui indique alors que la montée est courte , nous avons en point de mire deux concurrents à 150m , hélas le mendois est à la couenne , nous ne pourrons pas basculer assez vite derrière les 2 gars pour prendre leurs roues et nous reposer , il faut au contraire bagarrer pour revenir , mais ça descend bien en haut de ce joli col , la jonction est faite au bas de la plus forte pente. Il ne reste pratiquement que de la descente , et je jette mes dernières cartouches dans cette partie de la course , il n'est plus temps de s'économiser !! Hélas les deux que nous avons repris ne roulent pas et l'allure ralentit . C'est à ce moment qu'Isabelle nous rattrape flanquée d'un acolyte qui a encore du jus . Elle m'indique que ce gars l'a aidée à revenir et me lance : « hé bien ça n'a pas été facile de te rattraper !! » ce que je prends comme un gentil compliment. A partir de ce moment j'essaie d'organiser le groupe pour prendre des relais et il me faut élever la voix pour persuader les uns et les autres de passer devant même pour quelques secondes , excepté le « coéquipier » occasionnel d'Isabelle et Isabelle elle-même qui comme à son habitude ne s'économise pas . Nous arrivons groupés à Villefort au terme de cette longue partie descendante , accompagnant ainsi la première féminine sur la ligne . Je finis à la mauvaise 4 ème place avec un peu de regrets , mais pour le podium il n'aurait pas fallu décrocher du groupe de Christian dans la croix de Berthel , et ça me semble impossible à envisager . Christian et Philou sont bien entendu là à nous attendre , Jacky arrive quelques instants après que nous ayons pris la douche . Le repas ( assez bon ) est perturbé par une grosse averse , heureusement on a un bel abri dans la salle de sport , puis le soleil revient pour la remise des prix . Pas de casse pas de bobos :..belle journée pour tous , on reviendra !! |
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