La Corima (27/3/2011) - Année : 2011
Distance du parcours : 140.00 kms
Résultats complets : Classement
Résultats partiels
Scratch Nom Club Cat Place/cat. Trophée Temps Moyenne
1/699 REYNAUD Nicolas St James VC Montélimar E 1/122 3h39:47 38.22 km/h
328 PESENTI Christian VC Val de Cèze F 127/253 - 4h18:59 32.43 km/h
338 BERTHELIER Charly VC Val de Cèze G 82/186 - 4h19:13 32.41 km/h
413 DUPOUX Philippe VC Val de Cèze G 102/186 - 4h30:48 31.02 km/h
434 HOUDEBINE René VC Val de Cèze H 26/74 - 4h33:46 30.68 km/h
443 RAOUL Jean-Pierre Cyclosport Lyon 8 F 172/254 - 4h34:49 30.57 km/h
677 PESENTI Isabelle VC Val de Cèze B 6/7 - 5h56:38 23.55 km/h
Je veux lire le compte-rendu de : Christian - Verni - Charly
Christian
Sur une très bonne initiative de Charly qui avait lancé l’idée de faire cette cyclo, nous voila à Montélimar sous un ciel nuageux .
Il y avait là, Isa, René, Charly, Philou et moi pour ce parcours de 135 kms (140 à mon compteur) au milieu de 1500 cyclosportifs et 600 randonneurs.
Pour une fois nous avons eu droit à 500 m d’échauffement afin d’aller sur la ligne de départ 45 mn avant le départ, l’attente fut un peu longue à mon goût mais on était plutôt bien placé.
Comme on se l’était dit au départ, nous avions prévu de rouler ensemble avec Philou et Charly.
J’attaque ce début de course rapidement et je temporise un peu lors de l’ascension de la première côte afin de permettre à mes 2 compagnons de revenir, c’est ce qu’ils font et on bascule pour la 1ère descente, hélas avec ce monde Philou décroche et je roulerai jusqu’à l’arrivée avec Charly, en bas on se retrouve à mener le train à trois (nous 2 et un gars de Mende), les autres sucent les roues, cela ne me conviens pas !!!
Je mets des mines dans un faux plat descendant et un peu sinueux avec mes 2 compères , le compteur s’affole et le cardio aussi , à force de mettre des accélérations , on arrive à faire le trou , hélas un costaud à dû se mettre à la planche et les a ramené, c’était bien essayé. Pour la 2éme ascension, la pluie commence et ne nous lâchera plus !!!
Je demande à Charly notre moyenne pour l’instant, il me répond quelques instant plus tard « presque 33 » je regarde mon cardio 1h30 de course et 49 kms au compteur cela dois correspondre !!!
Je monte au train (cardio 150 – 155) afin de ne pas trop me griller.
Les descentes sont « sensibles » car on est trempé, les freins agissent avec beaucoup de retard et les virages se négocient sur des œufs !!!.
Malgré cela je pense que personne nous a doublé en descente, pourtant je n’ai pas eu l’impression de prendre des risques, je m’aperçois que l’on peut gagner du temps dans ce type de descente avec ces conditions là.
A ce rythme on double pas mal de monde et on zappe les ravitos, d’ailleurs qui peut prendre le risque de se refroidir pour s’arrêter !!
Arrive la 3éme bosse plus longue peu pentue avec la sensation que cela monte pas et pourtant , la 4éme difficulté est plus difficile , avec un goudron de type « cévenol » avec des passages en % conséquents ( 8 à 10 max ) .
Passer la dernière grosse difficulté j’ai mon compteur qui indique 102 kms , il en reste donc près de 40 à faire sur du plat d’après le profil de l’épreuve , on rattrape des gars et l’on se retrouve une bonne vingtaine à enrouler du braquet , les relais passent bien et le rythme s’accélère jusqu’à devenir intense entre 40 et 50 sur le plat , les conditions sont limitent !!!
On s’abrite dans les roues, on en prend plein la gueule ( excusez moi l’expression ) impossible de boire , il y a du sable et de la saleté partout, la vision est très difficile , heureusement qu’il n’y a pas eu d’accrochage , je pense que l’on se serait tous ramassé !!!
Montélimar se rapproche et Charly m’avoue qu’il sent les crampes arriver, 500m avant la ligne cela s’accélère, devant moi cela décroche , un gars me suce la roue et je ne veux pas faire l’effort pour ne pas le ramener dans un fauteuil , je me laisse décrocher 5m , 10 m , 20m, 30 m il ne passe toujours pas , je tombe 2 pignons et fais l’effort violemment , je me retourne et cela a décroché je continue mon effort j’en double 4 ou 5 et fini 3° du groupe.
Bilan 3h 18mn 59s malgré cette pluie, nous avons super bien roulé, Philou et René aussi, après direction le camion pour se sécher et se réchauffer.
En attendant Isa, on se refait la course au chaud dans les véhicules l’attente est un peu longue à mon goût, je sais qu’elle n’est pas entrainée et qu’elle est très fatigué en ce moment, et pour cause !!!
Je commence à penser au froid, à la crevaison, à la chute, au pépin mécanique mais elle finit par arriver, et on va manger un plateau repas chaud, dans une salle chauffée.
Par les temps qui courent cela fais du bien !!! Comme quoi, le vélo cela fait mal aux jambes mais du bien à la tête !!!haut de page
Verni
Aïe , la douche ! On n'y croyait pas, on y croyait plus tant le soleil printanier nous avait gratifié d'une douceur à laquelle on s'est certainement habitué trop vite
Le mercredi précédent nous nous sommes retrouvés à quatre du côté des Vans (JOJO , CHARLY CHRISTIAN et moi)pour peaufiner la préparation un peu spécifique pour cette cyclo avec un temps magnifique que l'on souhaitait voir durer au moins jusqu'àla cyclo !!!
105 bornes à un bon rythme mais sans aller dans le rouge pour préserver mes maigres ressources !ah vous auriez dû ètre là, c'était super !! ( ceci bien entendu pour faire râler les travailleurs qui n'ont pas pu venir )
Arrivé la veille pour prendre les dossards il faisait encore si beau que l'on s'imaginait mal la dégradation météo annoncée .
Je rencontre JP RAOUL à un rond-point ; il cherche un stationnement pour son CCar , le parc prévu par l'organisation est déjà  saturé ; on se décide pour s'installer sur le parc de Leclerc ça ira très bien , on est à 500 m du départ .
Le dimanche , sitôt que nous sommes prêts on file dans le sas de départ où il faudra patienter presque trois quarts d'heure !! c'est vraiment long et on finit par ne plus avoir bien chaud, le ciel est gris mais les vannes ne sont pas encore ouvertes .
Vu qu'on est arrivé tôt on est pas trop mal placé , je dirais dans le premier quart des partants ; le départ fictif est donné et c'est un court tronçon neutralisé qui évacue les participants hors de la capitale du nougat à travers les rond-point et les bordures de trottoir , décidément ces départs neutralisés me paraissent plus dangereux qu'utiles car naturellement ça remonte de partout et j'en fait moi-même tout autant !!
Contrairement à mon habitude et sans pouvoir m'expliquer pourquoi je ne prends pas de topette au départ , tout va bien cependant durant une bonne heure, la première petite bosse de la CITELLE déjà est grimpée à la peine au km 14 ; le rythme me semble rapide , on a le vent dans le dos, mais je ne peux pas vérifier , mon capteur de compteur a dû se déplacer au passage d'un trou et je ne veux pas m'arréter pour remettre ça en place maintenant .
Au pied du col de VALOUSE ,je sens qu'il faut m'alimenter mais c'est un peu tard et je passe cette bosse dans la peine aussi me faisant remonter par beaucoup de monde !!
Il pleut depuis un moment et j'aborde le col de la SAUSSE sans avoir encore récupéré de mes efforts du départ , sur la fin du col à huit cents métres le lyonnais me rattrape dans les dernières épingles, je force un peu pour accrocher mais en vain .
Je bascule avec un petit groupe ( c'est l'avantage des cyclos où il y a beaucoup d'engagés , il y a toujours des petits paquets !) il y a une vingtaine de bornes pour rejoindre la prochaine difficulté, mais ce qui est pénible alors c'est la pluie qui redouble d'intensité , je suis un peu frigorifié , je n'ai pas pris le temps de passer ma veste de pluie ; il est maintenant trop tard .
Dans la côte de COMPS , je retrouve enfin de l'énergie après avoir ingurgité du carburant dans le col précédent , je passe dès le bas un gars de Garlaban, ce qui me remonte le moral !!
Je suis toujours dans le même groupe qui fluctue , maigrit , grossit , il y a devant moi un mec qui roule coupe-vent ouvert , je ne comprends pas pourquoi !???
On arrive maintenant à DIEULEFIT , à la sortie du bourg alors qu'on aborde le dernier rond-point il y a une bagnole qui s'incruste dans le groupe de vélos, puis le mec ralentit , je décide de le passer , mais avec les lunettes embuées et perlées de pluie je ne distingue pas les poteaux plastiques qui signalent la banane de séparation , et en me rabattant j'accroche avec ma pédale droite , avertissement sans frais , pas de dégâts, pas de chute .
Après le rond-point , le concurrent qui me suit me passe en lançant : Tu t'es fait une belle chaleur !! .
Allez , la derniére difficulté est là  devant ; les jambes tournent assez
bien et je passe le col de PERTUIS sans problème .
Les quarante derniers km sont parcourus sous un rideau de flotte ,et là devant , en rattrapant un groupe à une vingtaine de bornes de la délivrance ??, je rejoins J P RAOUL avec qui je termine cette humide sortie , me payant même le luxe de le lâcher dans les derniers légers coups de cul de SAVASSE .
Du groupe de huit il ne reste que trois , on reprend encore deux gars qui s'accrochent dans les derniers hectomètres et je régle ce beau monde au sprint pour le panache !!!!
Il n'y a hélas personne pour applaudir sous cette flotte,mais je suis content de voir que j'ai récupéré du jus , malheureusement tardivement , ça servira de leçon !!!
4 h 33 , c'est pas si mal vu ma baisse de régime ; à améliorer pour la prochaine .
Une petite heure d'attente pour voir arriver ISABELLE à la peine dans cette cyclo pour causes professionnelles !! , mais vive le vélo , ça nettoie le cerveau , et accessoirement le reste quand on profite d'une belle pluie de printemps !!!
allez , à la prochaine .haut de page
Charly
Je ne peux pas rajouter grand-chose de plus sur les faits de course…… j’ai vécu les mêmes que Christian !!! Étant donné que j’ai essayé d’essuyer sa roue arrière pendant 130 bornes.
Une différence notable tout de même, la fréquence cardiaque ! Plus haute pour moi …
Christian doit avoir deux cœurs, un pour chaque jambe.
Je rajouterai juste que l’idée de s’engager à la CORIMA s’est concrétisée chez Isa et Christian devant un bon feu de cheminée après une sortie ………. Sous la neige ! On aurait peut être du y voir un signe prémonitoire des conditions météo.
Non, mimi, cette fois il n’y a pas eu la neige, même si dans la descente très délicate du premier col, la pluie était très très froide (on languissait presque que ça remonte tout comme les coursiers équipés de jantes carbone qui étaient tétanisés sur les freins. C’est vrai je confirme, personne ne nous a passé dans les descentes mais nous, on en a remonté un sacré paquet, c’était la course !
La course !! On était totalement dedans, à tel point que j’ai promené l’imper dans la poche sur tout le parcours. De plus on a zappé tous les ravitos malgré les appels des organisateurs et les flonflons des accordéons… non, non, les grenouilles n’étaient pas là pour rigoler ou papoter avec les mains en haut du cintre.
Quelques petits filous ont tenté de profiter de notre rythme, l’effet a été immédiat, Christian leur a « gentiment » proposé de coopérer…. Face au silence, la sanction a été violente, les mines !!!
Ça donnait deux grenouilles et un lozérien lancés entre 40 et 55 km/h pendant des kms entre BOUVIERES et BOURDEAUX, du grand spectacle ! Seulement voilà, le groupe a recollé à l’entrée de BOURDEAUX et en sortant du village, ça grimpait !!! Tout d’abord en lacets sur un bon revêtement, puis une petite route à gauche avec un revêtement style MEJANNES et un pourcentage plus marqué, que du bonheur ! il fallait payer l’addition et la dette d’oxygène, j’avais des amorces de point de côté, Christian m’a dit « respire à fond, vide bien les poumons, tu as trop de gaz carbonique », effectivement ça a marché mais j’ai payé ma dette dans cette fichue côte en mettant tout à gauche, du coup je lui fais perdre 5 mn sur le temps total (imaginez son temps si en plus il n’avait eu personne sur le porte bagage….)
J’ai récupéré dans la partie haute en limitant la casse et on cravache dans toute la descente, un groupe s’est reformé et là, c’est la charge héroïque sur les 30 derniers kms dans un bouillard de flotte, (ça splache sur toute la route comme dit Isa) chacun met ses dernières forces, pour ma part je n’ose pas descendre de la plaque dans les bosses, les doigts complètement engourdis par la fraicheur et l’humidité, j’ai trop peur d’un saut de chaine dû à un manque de vivacité du geste, donc je joue du dérailleur pour ne pas emmener trop gros car les crampes sont à fleur de peau.
C’est encore une belle partie de manivelles sur les routes casse-pattes de fin de parcours, une cassure à un km de l’arrivée, Christian est dans le groupe de devant, je trouve les dernières réserves pour m’extraire de mon groupe juste avant le dernier giratoire, une trajectoire sur le fil du rasoir, relance à bloc et je double encore quelques concurrents éjectés de son groupe pour finir à 14 secondes de Christian.
Un breuvage de récup distribué par l’organisateur, il est temps de mettre l’imper car je claque des dents ! On redescend la ligne d’arrivée et voilà Philou suivi de peu par Bruno (mon copain de PONT) puis René.
Je suis content, une belle course d’équipe et un grand bravo à Isa pour sa…… détermination, elle est têtue notre présidente.
Juste un mot sur l’organisation ===> très bien sécurisée et un bon repas fort apprécié (normal vu que j’ai brulé près de 3200 kcal).
Pour finir, en arrivant à la maison, j’ai allumé un bon feu de cheminée……. Tu vois Yourek, c’était une course pour les polakshaut de page

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