| Christian Petit compte rendu de la Corima car celui de Verni sera très court (chute au bout de 10 kms avec un « cyclotouriste » pas très dégourdi !!!) Arrivée à Montélimar le matin et bien réveillé, Fernand a eu la bonté de nous retirer nos dossards (plaque de cadre, dossard, maillot sympa, et des babioles) . Isabelle et Fernand inscrits sur le petit et Philou et moi sur le grand. Préparation du matos et hop direct sur la ligne de départ , mal placé dans les 3/4 de la file en un seul départ tous ensemble ( 1500 inscrits) avec pas mal de cyclotouristes pas habitués à ces départs avec une traversée de la ville très tortueuse et piégeuse (rond point très court et pavés ). Ce système n’est pas adapté et je pense que les organisateurs devrait faire au minimum 3 départs ( grand et petit parcours , et cyclotouriste). Une fois dans la périphérie de la ville , la chasse débute , sur la file de gauche à remonter et essayer de prendre les roues , effectivement c’est dangereux avec les cyclos qui n’ont pas la même vitesse ni le respect des trajectoires. A force de chasser , j’arrive au pied de la 1ère cote (cote de Citelle) un peu asphyxié et j’ai du mal à reprendre mon souffle, le manque de Kms d’entrainement se fait déjà sentir !!!!! Je monte comme je peux et je rattrape un pote Bruno d’Eurodif. On roulera ensemble jusqu’à la 2ème bosse (col de Valouse) . Je fais les descente à fond et à ce petit jeu , je lâche mes compagnons , j’attaque la 3ème bosse (col de la Sausse) et j’ai du mal , un col au nord avec un petit vent de face bien désagréable (il sera présent jusqu’au bout), il me reste 3 kms à faire quand un concurrent me double , je décide de garder sa roue coûte que coûte , je m’arrache pour le suivre et y rester, au sommet je lui propose de me suivre mais il me répond qu’il ne sait pas descendre , j’attaque la descente quand j’ aperçois un groupe plus bas , je fonce pour le rejoindre et me met à l’abri pour manger et boire , c’est un groupe d’une cinquantaine de concurrents , cela roule bien et je fais mon travail pour les relais . Arrive la 4ème bosse (cote de Comps) petite route type « des Cévennes » avec goudron rugueux qui ne rend pas , complètement à la cale en plein soleil. Je monte en T° et il n’y a pas que moi , le groupe explose et c’est à la queue leu leu que l’on monte cette difficulté avec des passages à 10% je pense. Descente encore rapide sur mauvaise route un peu gravillonnée, je double plein de concurrents et rattrape même un autre groupe . Comme précédemment je mange tout ce que j’ai en gardant 2 topettes. Arrive la dernière bosse (col de Pertuis) bien traitre et bien pentue sur la fin, j’attaque plutôt bien mais bientôt j’ai trop chaud, je carbure mal je prends une topette et fini de boire ma dernière gourde, j’ai 98 kms au compteur et je dois aller jusqu’à 140 !!!!!. Il reste à peu près 3 kms , le groupe monte mieux que moi , les concurrents me doublent petit à petit , heureusement que j’ai attaqué le col en 1ère position du groupe , c’est insidieux mais petit à petit les mètres s’allongent ,j’essaie de gérer comme je peux en espérant les reprendre dans la descente et je voie le dernier du groupe me prendre environ 200 m au sommet . Je bascule dans la dernière descente à fond , n’ayant plus d’eau , je veux les rattraper le plus vite pour me mettre à l’abri. Je cravache pendant au moins 3 kms puis je me cale et me reprends, le profil à changer c’est un faux plat avec vent de face ou de coté,attention au bordure , cela roule pas trop mal ( environ 40 kms/h sur le plat et on est environ 50 dans le groupe),je prends un gros relais et j’incite par un signe de la main à tourner . Comme par magie tout le monde relaye , il y a 2 files , une qui monte et une qui descend , le compteur s’affole , plus de 50 sur le plat , par contre quand je suis en tête c’est le cardio qui s’affolent , heureusement que les relais sont courts, c’est grisant mais il ne faut pas s’emballer. Le ravito approche,bien sûr , personne ne s’arrête et mon choix est vite fait , tant pis si j’ai des crampes , je tente le coup et m’accroche au groupe , pendant 20 kms cela roule puis on rattrape des concurrents attardés . Cela tergiverse un peu , je suis en 10ème position ,quand le 4ème prend le vent et saute , personne ne fait l’effort pour revenir sur eux , 10 m , 20m ,50m puis j’essaie de revenir et fais un relais à la « philou » c'est-à-dire très appuyé et dois me mettre en danseuse sur 52x12 pour revenir sur eux, je me mets à l’abri , me retourne et personne a suivi , les 3 gaillards ont décidé de s’échapper . Je me joins à eux , mais on peine beaucoup , le cœur n’a plus le temps de redescendre. On aperçoit un groupe au loin, on doit les rejoindre au plus vite car on ne tiendra pas, mais ce groupe là roule bien, on arrive à reprendre du terrain au gré des ronds points puis il manque environ 50m je suis à fond et en plus dans la roue, arrive un grand rond point. Le groupe de devant fais les 3/4 du tour et je l’aborde à mon tour , grosse relance pour vite me mettre à l’abri. Ce groupe est d’environ une dizaine de gars, c’est nerveux, l’arrivée est proche, le panneau "Montélimar" indique 4.5 kms, une première attaque, les gars font l’effort pour revenir et je suis. Une deuxième et je me mets dans la roue d’un gars qui est revenu facilement et qui contre-attaque de suite , je décroche un peu mais un gars me double et bouche le trou . Cela embraye fort , je suis à la limite et prends quand même les relais pour pouvoir avoir droit à faire le sprint . On est 3 et j'aperçois la banderole , un gars lance le sprint mais de trop loin , je suis 2ème mais laisse faire , le 3ème me double et je colle à la roue pour finir par passer devant à 30m avant la ligne. Ouf, vite à boire. Je suis claqué. On se retrouve au ravito d’arrivée pour nos premières impressions, puis c’est repas et premier résultat affiché, tour au stand où l’on « rêve » sur du beau matériel. Bonne cyclo mais départ à revoir !!!! |
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