| Christian La Corima : une histoire d’eau , mais en beaucoup moins « sexy » Voila le décor est planté, la pluie du début à la fin. Tout d’abord nous sommes arrivé rapidement à Montélimar, sur le parking du supermarché où l’on se retrouve tous : Isabelle, Philou, Patrick, Eric les cévenols René et Jojo et même un lyonnais/auvergnat dit le beauf muet !!! René nous avait retiré les dossards donc on s’équipe direct, ma préoccupation essentielle c’est qu’est ce que je mets, difficile, pas de KWAY car on ne respire pas, ce sera donc maillot manches longues + veste d’hiver + gants hiver + sur-chaussures (merci Eric, j’avais oublié les miennes). Nous allons directement dans le sas de départ , on est tous groupés , pour cette fois je ne m’occupe pas d’Isa puisque inscrite sur le petit parcours, je pars donc très rapidement dans les rues de Montélimar , sur la file de gauche et au taquet pour 10 mn à remonter des groupes , on sort de Montélimar . Je me reprends , je suis dans un bon groupe cela envoie on est environ une quarantaine on attaque la première montée des éoliennes Je suis « embêté » par mes lunettes , j’ai beaucoup de buée et je les mets sur le bout du nez pour regarder par-dessus puis on redescend pour un profil plus casse-pattes avec traversée de villages Puis arrive la 1ére bifurcation pour le grand parcours et le 1er col , cela explose et je laisse partir , je suis là pour faire une bonne sortie et « prendre des bornes » Je monte donc à mon rythme quand j’entends souffler très fort et arrivé à mon niveau une dame me double Puis dés que cela est un peu plus pentu elle semble buter sur la pente et je la reprends sans augmenter mon rythme puis dès que cela devient moins dur , rebelote , elle me redouble , en fait c’est incroyable comme elle monte irrégulièrement. Elle est anglaise et finira 1ère fille sur le grand parcours, au sommet on se retrouve 3 et je descends bien comme d’habitude. Puis du plat et elle me prends des relais de fou , pire que Eric ou Philou cela dépote à tel point que l’on a plus vu notre 3éme larron . On reprend le parcours du 110 et on est repris par un autre groupe , cela roule bien puis arrive encore la séparation Cela monte encore et je commence à m’apercevoir que le manque d’entrainement va se payer, on reprend 2 ou 3 gars en cote je m’accroche et sur le plat je fais mon boulot Les relais se passent bien , je sais que je brule du sucre je m’alimente donc et bois modérément car à ce rythme hors de question de s’arrêter au ravito en plus il pleut toujours , dans les roues on en reçoit allègrement !!! Il reste environ une trentaine de bornes plutôt plat je pioche de plus en plus quand je prends mes relais et je commence à sentir les prémices des crampes aux 2 quadriceps !!! Il reste 2 ou 3 bornes puis à droite petite route j’ai compris tout à gauche, 39x27 le mur à 22% debout Sur les pédales en presque recherche d’équilibre, si j’appuie plus les crampes arrivent !!! Si j’appuie moins je tombe !!! Je passe au ralenti puis du plat , je me dis « mouline fort » pour décrasser avant le sprint, de ce fait une autre crampe arrive , mais du côté ischio-jambier Puis une descente à fond je prends de l’avance je reconnais l’arrivée je sais que c’est long j’ai environ 30 mètres d’avance sur un petit groupe d’une dizaine de coureurs Je me retourne et je me dis : «inutile , tu vas être rejoint » , mais cela tergiverse derrière Alors je ne me pose plus de questions et j’essaie d’accélérer , les crampes sont en train de revenir mais sur le plat ce n’est pas pareil , je maitrise plus et mon surpoids ne me gêne plus Je finis même en ayant creusé l’écart , ouf vivement que je sois plus entrainé . Je suis transi de froid je vais de suite au camion ou Isa , Jojo , Patrick ,René et Eric sont déjà là , ils sont déjà changés , René m’offre une douche ô combien salvatrice dans son camping car. On finira cette cyclosportive par un repas chaud amplement mérité En espérant le beau temps l’année prochaine, cela fait 2 fois que je la fais par un temps pareil cela suffit !!! |
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