La Corima 140km(16/03/2014) - Année : 2014
Distance du parcours : 140.00 kms
Résultats complets : Classement
Résultats partiels
Scratch Nom Club Cat Place/cat. Trophée Temps Moyenne
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Christian
On retrouve nos 8 grenouilles à Montélimar, et merci Jojo pour le retrait des dossards, notre lieu de rendez vous est fixé au parking de Leclerc comme tous les ans.
Après la pluie de l’année dernière nous aurons droit au vent pour 2014!
Et oui, j’ai, par moment, regretté la pluie de 2013 c’est pour dire.
On se met directement dans le sas de départ et comme d’habitude, on zappe l’échauffement.
Il ne fait pas très chaud sur la ligne, on est très mal placé, à part Jacky qui est devant, on est environ dans les 200 derniers .
Le départ est un peu folklorique pour la traversée de Montélimar avec ses ralentisseurs pavés, bonjour les bidons par terre.
je slalome pas mal et double beaucoup de gars, je fais l’effort avec devant moi 2 autres gus qui roulent fort.
J’arrive au pied de la cote des éoliennes déjà pas mal entamé , je gère comme je peux et bascule à fond avec 2 gars on sème les autres et ceux qu’on double ne peuvent accrocher, on va chasser au max pour revenir avant Taulignan sur un gros groupe qui est devant ,
je suis au max lorsqu’on les rejoint , je me mets à l’abri et temporise avant la succession de 2 cols d’affilée ,
le premier est très long je m’accroche et dans le 2ème je vais décrocher .
En bas de la descente un gars qui s’était arrêté au ravito me reprend et à 2 en relais on revient sur le groupe ,
lors du 3ème col notre groupe se disloque lentement il y en a devant et derrière j’ai des crampes aux quadriceps et aux ischios !!
on se retrouve en haut en un groupe d’une vingtaine, arrive le ravito où je voulais m’arrêter, je me mets dernier du groupe en espérant que des gars s’arrêtent, hélas il n’y a personne et je décide à suivre en gérant le peu de boissons qui me reste,
j’ai presque bu 2 grands bidons pour 110 kms et il en reste une trentaine de plus !
Le vent est maintenant de ¾ arrière pour les 20 derniers kms cela déboule à 50, 60 à l’heure vent de dos !
pour la rentrée dans Montélimar on passe par la combe Bernardine, une petite route bien abimée avec la rampe finale sur 150m à 25%, vu sur mon compteur et confirmé par celui d’Eric , je la grimpe à l’agonie en danseuse en limitant la montée des crampes et en essayant de ne pas tomber !
Je chasse sur le plat et dans la descente, je double mon groupe et je roule avec 2 gars qui me tire jusqu’à l’arrivée,
ouf! que c’est dur le vélo, on le dit tout le temps, mais c’est vrai, je suis cuit et complètement déshydraté.
Je finis en 4h39 et 30 de moyenne, 13 minutes de moins que l’année dernière avec un parcours un peu différent et sous la pluie.
VERNI
Tandis que le ciel s'obscurcit tristement et que la perspective d'une sortie demain devient une hypothèse qui tient de l'utopie je me décide à me fendre d'un court récit corimesque .
Y'a pas à dire le camping car c'est peinard !!! t'arrives tranquille la veille quand tu es pressé ou plus tôt si t'as un peu de temps devant toi , ( à la retraite on est souvent à la bourre les gars ....) c'est donc chez LECLERC qu'on plante la tente assez tardivement ayant assuré et assumé quelques festivités familiales en ce beau samedi 15 MARS .
D'années en années le bivouac est de plus en plus fréquenté , et les privilégiés ( eh oui je le reconnais ) occupent toute une rangée de parking le long de la haie du fond , si bien que je dois manoeuvrer pour me caser derrière JOJO .
Il a déjà retiré les dossards , et je récupère donc ceux des goudarguais .
Le temps de dire bonjour -ou plutôt bonsoir à Marilyne et à l'intarissable JEAN-PIERRE RAOUL , de mettre la plaque de cintre le dossard etc ...il fait déjà nuit et il ne reste que peu de temps à consacrer à la guitare , d'autant moins que je rencontre un problème pour capter la télé et je perds du temps en réglages successifs , en vain d'ailleurs ( bon tout le monde s'en fout , mais ça vous met dans l'ambiance ...!!)
Je passe sur le repas et la nuit de peur de surcharger le récit et de rendre la lecture ennuyeuse pour ceux qui sont éloignés des plaisirs du croque-monsieur et du sac de couchage ( entre nous, on a d'excellents modèles garantis -10° mais bon je sens le hors-sujet et je devine les moues réprobatrices devant ces quelques détails d'intendance.)
Allez c'est dimanche matin 8h30 toute l'équipe se congratule et commente le sujet du jour .....LE M I S T R A L !!!! et un peu la température ...
Il est temps de filer dans le sas de départ quelques trente minutes avant le top à se cailler le dos au vent . on est groupés sauf JACKY qui s'est faufilé deux ou trois cents places devant nous , ça s'empile vite !!!!
Un (mauvais) petit réglage de dernière minute sur mon dérailleur avant et c'est le saut de chaîne dans les rues de MONTÉLIMAR moins de trois minutes après le départ , difficile de s'arrêter dans la cohue des centaines de gars qui ne pigent pas que je suis en rade et qui me rasent au plus près !!!
Je n'avais pas l'intention de me vider au départ et cet incident m'amène à encore plus de recul , tranquille donc , j'attaque cette cylo pour faire des bornes comme prévu .
Dans le dos jusqu'à TAULIGNAN c'est la direction du mistral et personne ne se plaint de cette caresse bienfaitrice.je mouline un max pour réchauffer le moteur et grimpe le premier col souplement sans chercher à accrocher les gars dont comme tout un chacun j'ignore quel parcours ils font .
Dés la première descente il y a une bifurcation à droite où s'engouffrent les candidats du petit .
Dans la descente je m'économise dés qu'un gars me passe en prenant les roues , mais je pense déjà qu'il faudra bien me décider à accrocher un groupe pour la protection quand on va faire face au vent !!!
Ca serre le bord quand le mistral est de face et les places ne sont pas laissées par politesse !!!
Le petit groupe qui m'abritait rejoint un autre où j'aperçois un maillot du club , c'est JACKY ; il me dit qu'il s'est arrêté après la chute à son côté d'un gars qui voulait le passer dans le village et qui a pris une bagnole !!! JACKY a l'air ému , mais je lui dis que le gars a prit ses responsabilités ....
On se laisse tirer ( façon de parler , car contre le vent il faut bien un peu forcer même en groupe!) et puis vient la bifurcation du 110 et là je ne regrette pas de m'être économisé , tout le monde tourne à gauche et on ne se retrouve que quatre ou cinq sur le grand parcours .
Quelques relais sont pris mais rien de très dynamique , et à l'approche du col de VESCE (?) le petit groupe se disloque ; sur la pente au dessus de nous on aperçoit ÉRIC et ISABELLE à 4 ou 500 m , JACKY qui a tiré un peu gros ne retrouve pas rapidement un bon rythme et il faudra toute la montée pour rejoindre Éric et Isabelle.
Je pensais que c'était Éric qui avait eu la gentillesse d'attendre et qu'ISA n'avait pas la grande forme , mais non ,c'était pas ça du tout , en attaquant la descente je me rends compte que c'est Éric qui est en panne et je dois dire que je suis contrarié car dans toute la montée du col je me pensais déjà à l'abri derrière cette haute stature , large et rassurante .....hélas .
La descente vers DIEULEFIT nous fait rejoindre J P RAOUL esseulé .
A la sortie de la bourgade on attaque un col , mais comble de misère pour Éric c'est la crevaison ; je reste avec lui laissant le petit groupe poursuivre sans attendre .
Éric est chaussé de boyaux , il dit que c'est une crevaison lente et se contente de regonfler sa roue arrière , le tonus est aussi un peu percé , mais là le coup de pompe est de mauvais alois , on aura compris ce que je veux dire ....pas de double peine !!!!!!!!!
Une longue galère commence alors pour Éric ( à moins qu'elle n'ait déjà débuté depuis un moment) et il faudra puiser dans les ressources morales pour continuer cette cyclo , mais on est là pour les km et on va les faire non sans pester régulièrement contre le vent qui en rajoute à qui mieux mieux et profite de notre isolement pour se déchaîner et faire certainement regretter à Éric les petits coins douillets de sa maison !!!!
Après plusieurs arrêts gonflage , ravito et compagnie on va quand même terminer ces 140 bornes sous le soleil enfin retrouvé en arrivant .
Sur l'air du "VENT " de BRASSENS :
si tu vas à MONTÉLIMAR  laisse ton vélo se reposer le MISTRAL pourrait
l'abîmer 
si tu vas à MONTÉLIMAR  faut des nougats bien affûtés  pour pas se faire
bousculer

allez ciao

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